2010-12-29 rendez-vous terres connues...
La derniere journée a Montréal n'aura pas été de tout repos. Entre les courses de derniere minute, les appels téléhoniques, les courriels urgents et dix mille autres petites choses, l'heure du départ arriva relativement vite!
A 15h00, Sylvie me déposa a la station Berri-UQAM ou m'attendait Jean-Marie (depuis déjà ¾ d'heures). Le prochain mois alait se passer loin de ma douce que j'avais déjà hate de la retrouver.
En écrivant ce premier post de voyage sur mon fidele eeePC (le fameux mini-ordinateur de ASUS précurseur de la vague des mini-portables), je peine a retrouver les accents. En effet, le clavier est bien différent (et surtout tellement plus petit!) que sur nos ordis de tous les jours. Voilà pourquoi vous me verrez dans l'obligation de rédiger avec certaines fautes liées aux accents. Il se peut aussi que des coquilles se glissent ça et la. Je demande donc au lecteur d'etre indulgent...
Une fois Jean-Marie (que je nommerai JM, pour les besoins de la cause!) retourvé, la suite des choses fut on ne peut plus normale pour toute personne qui a pris l'avion au moins une fois dans sa vie: autobus - arrivée a l'aéroport - enregistement des bagages - attente - embarquement - décollage - vol - petit rafraichissement - repas maigrichon - semblant de dodo inconfortable - réveil avec les cervicales endolories - collation rapide - descente - aterrissage - attente en rang d'oignon au milieu des passagers énervés qui veulent tous sortir les premiers de l'appareil - immigration - récupération des bagages - douanes - sortie de l'aéroport un peu déboussolé - recherche d'un taxi pour rejoindre au plus vite les lits que nous avons réservé.
Pour rejoindre Nairobi depuis Montréal, nous avons fait une escale en Europe, a Amsterdam. Pas le temps d'aller flaner le long des canaux, de défiler sur la «red-lite» ni de nous perdres dans de quelconques effluves de «funny-smokes». Juste le temps de passer une nouvelle fois un fouille en bonne et due forme avant d'embarquer dans le 747 qui nous ferait survoler la chaine des Alpes avec ses magnifiques sommets enneigés pointant au dessus des nuages et le désert soudanais aux dunes infinies.
Baobab de Noel |
L'arrivée sur Nairobi se fit sans encombres. Nous n'avions pas pris nos Visas au Canada tel que requis par les autorités. Nous n'avions donc pas en poche le précieux sésame de 75$ (plus frais d'envoi aller-retour en courrier recommandé!) qui nous permettait de passer plus rapidement aux douanes. Non. Et c'était volontaire. Car contrairement a ce que les représentations dilpomatiques nous chantent dans nos pays d'origine, les visas peuvent, dans la majorité des cas, s'obtenir a votre arrivée dans un pays (un peu de recherche sur Internet vous permettra de valider pour chaque pays). Le résultat, c'est qu'au prix d'environ 1 heure d'attente, nous avons obtenu notre Visa «single entry», le meme que celui qu'on aurait collé dans notre passeport au consulat kenyan a Ottawa, pour la modique somme de 25$. Les emmerdes des envois, des photos et des signatures en moins! Les 50$ par personne ainsi économisés seront donc les bienvenus pour payer le taxi depuis l'aéroport et la premiere nuit a Nairobi...
Le taxi prit la longue autoroute qui relie l'aéroport a la ville (Sylvie, celle-la meme ou nous avions été pris sous un soleil de plomb dans les gigantesques embouteillages de la ville a notre arrivée en octobre 2008). En effet, la circuation a Nairobi est ici un probleme qui n'a rien a envier aux heures de pointe au pont Champlain a Montréal! Mais la, ce fut un charme. Le taxi se faufila entre les voitures sans phares et les piétons égarés. Nous avons traversé le centre ville. Puis nous nous sommes engouffrés dans des rues plus sombres. Tout a coup, je retrouvais l'Afrique que je venais chercher. Celle des rues défoncées, des poubelles qui trainent, de la poussiere qui flotte dans l'air, des grillades sur les trottoirs, des bars qui crachent du reggae a s'en crever les tympans. L'Afrique de millions d'africains.
La voiture s'arreta en avant d'une porte grillagée. Sur la façade était écrit «Khweza Bed and breakfast». Nous étions arrivés. Un grand costaud sorti et empoigna nos 2 sacs a dos (plus de 32 kilos réunis!). L'endroit était tres agréable. Patio intérieur sur un hauteur de 4 étages, terrasse sur le toit, chambre confortable avec douche et toilette. Ce serait parfait pour une premiere nuit.
L'estomac se faisant violence, nous avons demandé au grand gaillard ou est-ce que nous pourrions trouver quelquechose a manger sur le pouce avec, pourquoi pas, une «petite frette» pour feter notre arrivée. Il nous proposa de nous amener quelquepart. Avec lui, nous avons marché les quelques centaines de metres qui nous séparaient du «red carpet», un de ces bars a la musique forte, aux murs tapissés de nombreux écrans de TV diffusant la «premier league» anglaise de soccer. Les prix y étaient plutot élevés (certainement a cause de notre paleur qui tranchait avec la fréquentation de la place...). Finalement, nous avons pris une frite a emporter et sommes retournés la manger sur le toit du Khweza. La vue sur la ville y était splendide. L'humidité avait envahi l'atmosphere et un petit vent glacial nous rappelait que le mot chaleur n'est pas un synonyme du nom Afrique! Nous avons mangé notre frite gorgée d'huile avec une bonne «tusker» (biere d'ici) et avons finalement été dormir. Apres tout, il va nous falloir prendre rapidement le dessus sur les 8 heures de décallage horaire si nous voulons attaquer notre ascension du Kilimandjaro aux premieres heures de 2011.
La nuit a été mouvementée pour ma part. Entre le bruit des camions qui passent sous la fenetre et ce mal de gorge qui me souhaite la bienvenue en terres africaines, je n'ai cessé de me réveiller aux heures. Mais je n'écris pas ce blog pour me lamenter ni pour vous faire pleurer. Alors retournons aux joies du voyage...
Nairobi depuis la terrasse de l'hotel Khweza |
Il est 8h45 et JM vient d'apparaitre. Ça tombe bien, je viens de rejoindre la ligne du temps en rendant mon récit jusqu'à ce matin. Il est temps de déjeuner car nos assiettes arrivent. Je ne peux m'empecher d'avoir une pensée pour celle qui m'accompagne en permanence dans mon coeur: ce jus de mague frais est absolument divin!
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