jeudi 30 décembre 2010

2010-12-30 Nairobi, une ville de passage

Autrefois, le Kenya etait un pays aux portes duquel on se bousculait pour venir faire un safari. C'est pour cette raison que l'aéroport de Nairobi est devenu la plaque tournante des vols en Afrique de l'est. Mais le temps passe, avec son lot d'histoires déchirantes et marquantes. Il y a quelques année, le pays a vécu une élection difficile qui a occasionné bien des conflits a l'interne. Le résultat fut sans appels. Le tourisme se détourna vers les pays voisins, la Tanzanie arrivant en tete. C'est une des raisons pour lesquelles aujourd'hui l'aéroport de Nairobi, meme si il est toujours aussi achalandé, est devenu un lieu de transit ou on atterit le temps de trouver un transport vers un autre pays.

De notre bord, nos itinéraires respectifs ne concernaient pas le Kenya mais plutot la Tanzanie, le Rwanda et l'Ouganda.

Bananiers et charbonniers
Apres avoir avalé notre petit déjeuner, nous nous sommes dirigés vers le centre-ville, a environ 20 minutes de marches de notre B&B. En sortant, la vie qui était absente a notre arrivée la veille avait repris possession de la rue. Entre les 2 voies défoncées de la route, le terrain vague parsemé de déchets et d'eau croupie était devenu un marché de vetements a ciel ouvert. Plus loin, sur un aute terrain vague, un regroupement de cabanes de planche et de tole ou s'afféraient des dizaines de personnes. La fumée blanche sortant des toits de taule, les grands sacs blancs entassés et regorgeant de charbon ainsi que les hommes coupant des grandes branches me fit penser que c'était la le coin des charbonniers, métier essentiel a la production de cette précieuse source d'énergie.

Nous sommes remontés vers le centre plus «moderne» de la ville. On y retrouve quelques tours, de la verdure, et un parc ou se cotoyaient les ames perdues de la ville, étallées sur le gazon, et les badauds écoutant religieusement un precheur tout en voix.
Marche public de Nairobi

Nous avons fait une visite dans le marché public. De chaque coté de ce batiment dont l'allure n'a rien a envier a cele d'une église se trouvaient les vendeurs de viande et de poisson. Ici, pas de systeme de réfrigération. Tout est étallé au regard du client et on ahete ce que l'on voit. On débite sur place.



Il était midi. L'heure pour JM de réaliser une fois de plus que l'Afrique n'est pas nécesairement un continent bon marché. Dans un restaurant, les prix étaient affichés sur une pancarte. Un morceau de poulet avec quelques frites valaient l'équivalent de 7$ canadiens. Le meme prix que chez nous! Il m''était cependant inconcevable de payer autant pour un plat aussi basique. Alors que nous marchions plus tot ce matin, une afichette dans une vitrine avait attiré mon attention: «1/4 de poulet avec frites 140 shillings tanzaniens». Ce qui fait eviron 2$. Voilà qui était bien plus raisonnable! Avec un Coca-Cola chacun, la facture monta a 5$ pour nous 2. Il était maintenant temps de retourner a notre B&B pour attraper nos sas et filer dans le taxi qui allait nous mener a la station des navettes pour Arusha, en Tanzanie.

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