samedi 1 janvier 2011

2011-01-01 Un nouvel an pas comme les autres

A 8h00, nous étions deja levés et douchés. Nous avalions notre petit dejeuner non sans une certaine fébrilité. Aujourd'hui, nous allions enterprendre une marche de 7 jours qui nous menerait sur le toit de l'Afrique.

A 9h00, le minibus passa nous prendre et nous conduisit jusqu'à l'agence ou nous avions réservé. En avant nous attendait une petite armée. C'était la ceux qui allaient partager notre quotdien au cours des 7 prochains jours.

Le Kilimanjaro, ou Kili pour les intimes, culmine a 5895 metres au dessus du niveau de la mer. Imaginez presque 6 kilometres a la verticale. Pour atteindre cette altitude, ce sont 6 jours de marche qui sont nécessaires. Pour ce périple, on part sérieusement accompagnés.

Tout d'abord, un guide spécialiste de cette montagne. Le notre s'appelle Gabriel. Il a accompagné des dizaines de groupes jusqu'au sommet depuis plus de 10 ans. Il a conduit des handicapés moteur sans jambes (qui sont montés munis de protheses), sans bras, aveugles, des personnes qui ont battu un record Guiness en montant a reculon, etc. Par conséquent, JM et moi devrions etre dans la catégorie ''sans défi particulier, juste atteindre le sommet''.

Pour assister le guide en cas de pépin, ou pour redescendre avec un de nous 2 afin ue l'autre puisse continuer lson ascension, nous avons également un assistat guide. Ce sera Moody. Moody est porteur mais a la distinction et la responsabilité qui lui donnent un rang bien supérieur a ses semblables.

Une équipe de montagne est un peu comme l'équipage d'un navire. La défaillance de l'un de ses membres peut impacter la condition du groupe au complet. Un cuisinier est donc essentiel pour assurer la bonne condition physique de tous et voire a ce que tous aient la force nécessaire pour passer a travers l'épreuve qui nous attend.

Pour assister le cuisinier et assurer le service et la vaiselle officiera un serveur (je sais, a pres de 6000 metres, ca paraît un peu fou, mais vous verrez que ça a du sens!).

Enfin, pour porter tous l'équipement nécessaire, 6 porteurs nous acoompagneront. En effet, imaginez quand vous partez une fin de semaine en camping. Pensez a la quantité de choses que vous devez apporter. Maintenant, imaginez que vous partez a 11 pendant 1 semaine et que vous devez tout préparer. Avez-vous déjà dans la tete d'acheter une remorque pour caser tout ça? Sur le Kili, pas de remorque. Mais des porteurs. Chacun va porter 20 kilos. Voire un peu plus si nécessaire. Alors avec Moody, ils seront 7 en tout.

Apres quelques ajustements de derniere minute, nous étions partis. Dans le véhicule, le silence était d'or. Un peu comme dans le bus qui nous amenait en colonie de vacances. Avec en plus le fait que certains de nos nouveaux amis ne parlaient pas un mot d'anglais!

Sur la route, nous nous sommes arretés acheter quelques provisions additionnelles et avons mis le cap sur ''Machame gate'', soit la porte d'entrée par laquelle nous allions pénétrer dans le parc national du mont Kilimajaro.

Soudain, l'ennvironnement changea. La savane qui nous entourait devint cultures. La sécheresse laissa place a un air plus humide. Autour de nous, des plantations de café, de bananes. Pas de doute, nous nous rapprochions.

Porteurs au depart de la route Machame
Porteurs a la pesee
Puis, en haut d'une longue et raide montée, un immense portail métallique s'ouvrit alors que nous approchions. Le véhicule franchit les portes qui se refermerent derniere nous. Et la, en un instant, la magie de notre aventure en prit un coup. En effet, le mythe de la montagne nous fait rever d'un endroit buccolique ou le chauffeur nous déposerait, un peu en rase campagne, et chacun se chargerait de ses affaires avant d'entreprendre notre marche. La, nous avons atterri sur un stationnement ou se trouvaient des centaines de porteurs qui étaient a se répartir les affaires de chacun des groupes. Proche de la porte du parc, une sorte d'enclos dans lequel s'entassaient une bonne soixantaine de ''mzungus'' (touristes blancs en swahili). Juste a coté de la concentration blanche, un bureau avec une immense vitre et 3 machines a carte de crédit. C'est la que, l'un apres l'autre, nous nous enrgistrions et présentions une derniere fois notre petite carte de plastique sur laquelle les autorités allaient prélever allegrement pas moins de 740$ par personne, droits d'entrée au parc obligent! Ouach... Quand notre tour arriva, je me suis preté au ''jeu'' (a-t-on vraiment le choix?). JM me suivit. Puis il vint me voir, un peu embeté. «Marius, pourrais-tu me rendre un service? Ma carte ne fonctionne pas...». Une chance que l'amitié existe!

Notre équipe formée, nos frais acquittés, nos petites personnes équippées, nous étions – cette fois-ci – réellement prets a partir pour notre grande aventure!

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